27 avril 2021

HENRI CHRISTIAN JUNIOR TSOUNGUI OBAMA et ses co-chercheurs affirment que des tests réguliers des employés dans des installations fermées peuvent réduire les infections au COVID-19

La pandémie mondiale de COVID-19 qui a émergé à Wuhan, en Chine en décembre 2019, a été déclarée urgence de santé publique de portée internationale par le Directeur général de l'OMS à la fin de janvier 2020 et a radicalement changé la façon de vivre à travers le monde. Différents niveaux de mesures de contrôle ont été introduits pour contenir la pandémie mondiale de COVID-19, dont beaucoup ont été controversés, en particulier l'utilisation complète des tests de diagnostic.

Des tests réguliers des personnes à haut risque (conditions préexistantes, âgées de plus de 60 ans) ont été suggérés par les autorités de santé publique. L'OMS est même allée plus loin en suggérant le recours au dépistage systématique des résidents, des employés et des visiteurs des établissements de soins de longue durée (ESLD) pour protéger le groupe à risque des résidents.

Henri Christian Junior Tsoungui Obama, ancien élève de l'AIMS Cameroun 2019 du Département d'informatique appliquée et de biosciences de l'Université des sciences appliquées de Mittweida en Allemagne et des co-chercheurs de plusieurs universités du Cameroun, d'Israël et des États-Unis ont utilisé le modèle de simulation sous-jacent à l'outil de préparation à la pandémie CovidSim 1.1 (http://covidsim.eu/) pour enquêter sur l'effet des tests réguliers des employés pour protéger les groupes à risque de résidents immobiles dans des établissements fermés et sur la réduction du nombre d'infections et de décès au sein du groupe à risque.

Leurs résultats viennent d'être publiés dans un article de recherche intitulé: «Empêcher la propagation du COVID-19 dans les établissements fermés par des tests réguliers des employés - Une intervention efficace dans les établissements de soins de longue durée et les prisons?» indiquent que des tests tous les 5 jours avec un test de bonne qualité et un temps de traitement de 24 heures peuvent conduire à une réduction de 40% du nombre d'infections. Ils ont donc conclu que l'introduction du COVID-19 dans des établissements fermés est inévitable sans un dépistage approfondi des personnes susceptibles d'introduire la maladie dans l'établissement. En fait, le dépistage régulier des employés dans des établissements fermés peut contribuer à réduire le nombre d'infections dans ces établissements, mais n'a de sens que comme mesure d'accompagnement, dont le bénéfice économique doit être évalué avec soin.

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